BÉRÉNICE

mer 27 février à 20h

jeu 28 février à 19h

ven 1er mars à 20h

sam 2 mars à 17h

lun 4 mars à 19h

mar 5 mars à 20h

mer 6 mars à 20h

jeu 7 mars à 19h

ven 8 mars à 20h

sam 9 mars à 17h

durée 2h30

jeudi 7 mars : rencontre avec l'équipe artistique de Bérénice, animée par les élèves de la classe d'art dramatique du Conservatoire de Tours à l'issue de la représentation.

Bérénice, princesse de Judée, aime Titus, empereur de Rome. Étrangère, la reine des Juifs nourrit un amour impossible pour le destructeur du premier Temple de Jérusalem. Une tragédie où personne ne meurt ? Jean Racine écrit la difficulté d’aimer contre le temps, l’attente, les exils silencieux.

Célie Pauthe, directrice du Centre dramatique national de Besançon, fusionne l’Orient racinien et la Césarée de Marguerite Duras, filmée en 1979. La metteuse en scène a déjà monté deux textes de Duras, La Bête dans la jungle suivie de La Maladie de la mort, qui l’ont amenée à poursuivre son exploration. Quelle place la Bérénice de Racine occupe-t-elle dans cette oeuvre ? Colonisation, esclavage, frontières de l’amour, les racines de cette tragédie sont profondes.

Sous les vapeurs des vélums et des voiles, le sable gagne peu à peu le canapé superbe et solitaire qu’entourent les portes du palais. La scène, à la fois antichambre impériale et plage de marbre blanc, devient un espace pour la douleur d’aimer, la réparation dans l’exil. « Adieu : servons tous trois d’exemple à l’univers », les mots de Racine mêlés à ceux de Duras racontent l’aller, le retour, et l’exil sur les plages balayées par le vent.